Revenons sur l’invasion Ukrainienne en y retraçant un contexte historique et géopolitique. Il est évident que l’invasion n’a pas été décidée au dernier moment mais murie au fil des dernières semaines, voir des derniers mois. Ci-dessous, nous pourrons y voir l’entendu de l’influence de l’OTAN au fil des années :
Si nous regardons de plus près la carte de l’Ukraine : C’est un pays qui a été séparé en deux jusqu’à la chute de l’Empire Austro-Hongrois. Il y avait la partie Austro-Hongroise autour de Lviv (côté Européen), donc Autrichienne, puis l’autre partie était l’Empire Russe. Ainsi, la séparation a toujours été sur le Dniepr, le fleuve qui traverse le nord au sud, large entre 200m et 1km, véritable rampart naturel faisant réelle séparation entre les deux parties. A noter que la Russie a mis la main sur cette 1ère partie à la chute de l’Empire Austro-Hongrois (après la 1ère Guerre Mondiale), reprenant le contrôle sur toute l’Ukraine. Pendant la 2ème Guerre Mondiale, sous le nom de code « Opération Barbarossa », l’Allemagne nazie envahit l’Union soviétique le 22 juin 1941. Ce fut la plus grande opération militaire allemande de la Seconde Guerre mondiale. Pour le faire, elle devait traverser l’Ukraine, et y réaliser de grandes batailles aujourd’hui documentées. Sur le plan géopolitique, la partie Austro-Hongroise a accueillie les allemands en libérateurs, car n’étant pas du tout pro soviétique, mais de force rattachée à l’URSS. De ce fait, il y a eu dans les batailles intégrants divisions Ukrainiennes, notamment la 2ème division SS Das Reich, composée de 90% d’Ukrainiens et 10% d’Alsaciens poussé de force. Ainsi, on retrouve aujourd’hui l’insigne de la Das Reich sur les brassards du bataillons Azov. Pour rappel, le bataillon Azov est formé en 2014 durant la première phase de la guerre russo-ukrainienne en tant que bataillon paramilitaire de volontaires d’extrême droite avec des affiliations néonazies et ultra-nationalistes. Lors de la guerre du Donbass de 2014, le bataillon est accusé de violations des droits de l’homme, dont des détentions arbitraires, exécutions sommaires et tortures. Le régiment est engagé dans la guerre contre l’invasion russe de l’Ukraine et célèbre pour sa défense acharnée de l’usine métallurgique Azovstal de Marioupol. C’est alors que dans la propagande Russe qui parle de nazis, puisque la 1ère partie était pro Allemande, tandis que l’autre était pro Russe faisant une guerilla. C’est grace à ces partisans pro Russes qui ont cassé les lignes de ravitaillement allemands, que les allemands on été battu à Stalingrad. Ainsi, après la guerre, Staline a renvoyé ces Ukrainiens pro Allemands dans les goulag. C’est Khrouchtchev qui a pu les renvoyer chez eux après une discussion avec le gouverneur d’Ukraine.
Il y a eu un engagement pris par les occidentaux avec Gorbatchev à la chute de l’Union Soviétique pour laisser les pays limitrophes à la Russie neutres. Cependant, on aperçoit une expansion de l’OTAN vers le nord. Les russes ont multipliés le non alignent de l’expansion de l’OTAN vers la Moldavie, l’Ukraine et Biélorussie. L’envahissement de la Géorgie, arrêtée par le président Sarkozie, et l’entrainement par les américains des troupes Ukrainiennes.
En ce qui concerne la Pologne, les russes ont tirés une croix dessus. La raison est simple, car après Varsovie, la 2ème ville qui compte le plus de polonais est Chicago. Ce qui note les liens très forts entre les polonais et les américains. C’est le plays Européen le plus proche (hors îles : UK ou Irlande).
L’influence est très marqué sur le plan économique en Ukraine. Par exemple, le fils Biden est très impliqué sur le plan financier. Ce qui va jouer sur les mid term américaines. Le choix de “l’ennemi” entre une Chine montante, unique cible de puissance, ou la défense d’intérêts personnels en Ukraine… Car réaliser deux guerres est un trop grand cumul de pertes. La question des américains avec la Chine sera de dire, si c’est il faut laisser les chinois devenir leader ou est-ce qu’il faudra faire la guerre pour les arrêter (piège de Thucydide) et les prévisions sont annoncées entre 2027 et 2035 (après serait-ce trop tard…).
La peur de l’occident se situe sur la technologie de missiles supersoniques des Russes. Notamment leur utilisation rendue publique fait réfléchir sur la capacité des occidentaux à détecter un lancement, encore impossible, même pour les américains. L’exemple d’une attaque vers un porte avions pourrait freiner les ardeurs américaines, qui subiraient 3K morts, et même si la puissance américaine est bien supérieure, le risque de pertes serait une enjeux trop fort.
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